dimanche 27 septembre 2009

Je suis lache.

Tout m'indique une direction. Y'a des flèches orange fluo qui me dictent le chemin. Y'a des applaudissements chaque fois que je franchis un mètre dans la bonne direction.

Ça me fait chier cris ! T'aurais pas pu plaire ? T'aurais pas pu ne pas me mentir, ne pas toujours faire à ta tête ? On aurait pas pu ne pas se chicaner ? T'aurais pas pu t'inscrire en tout ce que tu voulais pendant qu'on était ensemble ?

Y'a un chauffeur de taxi qui m'a dit qu'on change pas un homme.

Tout ce que tu avais besoin de changer était superficiel, je me sens mal de n'avoir pu passer par-dessus. J'aime ma famille et je ne veux pas avoir peur de leur réaction. Je veux des enfants et un avenir sur.

Tu n'aurais pas pu me donner ça et tu le sais. Tu t'es donné entièrement, c'est pas que je ne l'apprécie pas. C'est le plus beau cadeau que je n'ai jamais eu, mais ça peut pas continuer. J'ai besoin de sécurité.

Je me sens sans-coeur, je me sens idiote. Je me sens comme une femme qui refuse l'amour. Qui préfère la science à l'art non pas par passion, mais par sécurité.

Je m'en veux de t'avoir fait du mal. Je peux plus revenir en arrière. Je le fais toujours, mais je finis toujours par changer d'idée.

J'ai jamais été aussi bien avec une personne qu'avec toi.

Je t'aime bâtard. Je t'aime cris. JE T'AIME !

Je m'excuse...

jeudi 14 mai 2009

Houblon et citron

Carence, vide, anti-matière. Des choses qui existent et qui sont l'absence de.

J'aimerais qu'on comble cet anti en moi. Qu'on me bouche. Égalisez mon épiderme imparfait de pores avec ce que vous voulez, en autant que tout soit lisse, droit, dur. Moi, qui ai ce défaut d'avoir peur, de craindre tout et ce, même si cela est irrationnel (principe même de la peur), j'ai envie d'une de mes craintes. La prison. J'ai envie de me retrouver seule contrôlée par un minerai quelconque. Les bottes de ciment de Tony. Enterrez-moi vivante sous une marre de silence et je vous dirai merci. Tant qu'à vivre dans le manque, pourquoi ne pas s'isoler. Pourquoi ne pas anihiler ce manque. Le manque n'existerais plus. Ce qui est est, et soyons-en heureux.


En ce cas, je suis heureuse, rationellement. Émotivement, je sombre. Ça n'a aucun rapport avec l'intelligence maman. Ça a rapport avec moi, avec ce qui m'entoure, avec ma naïveté. Laissez-moi être l'enfant éternelle que je veux être. Laissez-moi tenter de rattraper l'amour. Si j'y arrive, tant mieux.

L'histoire c'est que je la sens déjà se flétrir.