lundi 13 septembre 2010

Je suis un peu triste en ce moment.

C'est que je viens de découvrir quelque chose.

Quand on est droguée à l'amour, tout va bien jusqu'à ce qu'on en manque.

Et je dois le dire, j'en suis rendue tellement dépendante, que j'ai besoin de bien peu de temps pour être en manque.

Comme n'importe quelle autre drogue, quand on en introduit dans notre système, notre dose normale à nous baisse.

J'ai l'impression de ne plus être assez toute seule.

Quand je suis seulement moi, je suis maintenant moins que moi. Moins qu'un humain entier.

Je t'ai laissé une partie de moi et elle s'ennuie quand t'es parti. Elle tend à revenir avec moi et de te ramener toi en même temps.

Comme une belle liaison covalente, la plus forte. Reste à espérer qu'elle n'est pas polaire.

Je t'aime un petit peu trop à la folie des fois.

samedi 4 septembre 2010

Intégralement.

Attablée sur un cercle,
Je dévore les décimales,
M'empiffre de l'infini
Je lèche les radians sur le bouts de mes ongles un peu encrassés par la courbe.

Je suis repue, gonflée, arrondie et épuisée.

On ne dit jamais bonne nuit à son pire ennemi.