mardi 19 février 2008

Soleil = Vitamine du bonheur

Mes hanches s'empêtrent dans le bois brut
Tandis que j'agite avec énervement tout mes ventricules
Le sang gonfle, marée haute dans mes cellules
Tandis que les insectes infiltrent ma capillarité hirsute.

Les ondes raisonnent sous l'étrier
Cacophonie d'une forêt naissante
Et les canidés envahissent les terriers
Où se cachent mes humeurs déliquescentes

Le stuco semble enfin enfantin
Mon âme s'y loge, s'y accroche
Mon anémone, ce sont tes stalagtites fins
Une quatrième dimension pour ton épinoche

Mon sonar détecte les moindres balançoires
Mon eden, ces chaînes emmêlées
J'espère un jour m'y asseoir
M'y laisser bercer

Et me gaver de toutes ces arachnophobes
Ces petites sottes aux mollets trop gras
Dont les trop amples robes
Ne réussissent à masquer le glas

lundi 18 février 2008

Masantémentale.com

"Arrêtes tes pillules, ça fuck tes hormones."

Je sais pas si c'est les anaovulants qui empêchent la vie ou si c'est toi.

Sincèrement, je sais plus ce que je fais, ce dont j'ai envie, ce que j'ai envie de faire.

Je suis toujours tristes ces temps-ci. Je me sens en crise d'adolescence. J'ai envie de boire, de me griser jusqu'à en avoir mal aux tripes et les vider. Rendre tout ça, me donner l'espoir d'expulser ce motton qui me mâche de l'intérieur. La bactérie mangeuse de chair, dans mon cas, c'est l'émotivité.

Je n'ai plus de désir, ils sont bafoués. Je souhaite me plonger, en avoir par dessus la tête et étouffer. Peu importe ce que c'est, peu importe ce que ça sera, j'veux en avoir plein la trachée, plein les poumons, plein les globules rouges.

Encore une fois, la thérapie du chaud-froid m'a laissé libérer mes quelques sanglots dans une eau déjà souillée de sels.

Mon NaCl se marie au calcaire de ma baignoire.

Se marier... je voudrais épouser le bonheur, partir au bout du monde avec le soleil. Le laisser me calciner, me consummer, moi, son hydrogène. Je veux étreindre tes milliers de Kelvin et me laisser choir dans tes explosions nucléaires.

Mon organisme chaotique retrouve la vue.

Les paupières closes, j'étend mon être. Crescendo de mes phobies, de mes déboires, de ma folie.

Je contamine le cosmos de ma libido.

L'Égypte croule sous le sang de notre victoire.

Le Sahara touche ta région pubienne.

Laisses moi exister, laisse moi être imaginée.

Laisse moi être le fantasme de tous les philosophes de la Terre.

Laisse moi t'aimer jusqu'à ce que nous soyons détruits.

Enfin réunis dans l'unicité spaciale.

Qu'à l'aide d'antennes paraboliques, ils entendent nos rires et nos cris.



P.S. Plus j'y pense, plus j'ai hâte de m'en aller.

dimanche 3 février 2008

French kiss

Pénètre la pièce puis toi
S'agite en tout sens comme un paquet de vers blancs
Je te vomis mon dîner dessus
Ainsi paré tu dormiras bien
Une claque, deux, trois, quatre
Mouvement régulier d'arbre fouettant ses branches
J'étale la mixture en te rouant de coups
Pis t'es mieux de pas chiâler
Le temps d'une éternité, nos regards se croisent
Le tiens est si vide que j'en ai mal au crâne
Pour remédier à la situation, j'empoigne la hâche qui gît à côté du lit
La lève bien haute
Tes yeux sont toujours aussi insipides
Tant pis, t'avais qu'à être expressif
Laisse tomber cette guillotine sur ta jugulaire
Explosion de couleur partout sur ta chambre fade
Par malheur, tu n'as pas clos tes paupières
Et tu fixe le vide
Malade, enragée
Je secoue cette tête à moitié coupée
Tu ne réagiras donc jamais bâtard?!

Pars, ahurie, hystérique
En claquant les portes, en m'égosillant
Bonne journée chéri