lundi 18 février 2008

Masantémentale.com

"Arrêtes tes pillules, ça fuck tes hormones."

Je sais pas si c'est les anaovulants qui empêchent la vie ou si c'est toi.

Sincèrement, je sais plus ce que je fais, ce dont j'ai envie, ce que j'ai envie de faire.

Je suis toujours tristes ces temps-ci. Je me sens en crise d'adolescence. J'ai envie de boire, de me griser jusqu'à en avoir mal aux tripes et les vider. Rendre tout ça, me donner l'espoir d'expulser ce motton qui me mâche de l'intérieur. La bactérie mangeuse de chair, dans mon cas, c'est l'émotivité.

Je n'ai plus de désir, ils sont bafoués. Je souhaite me plonger, en avoir par dessus la tête et étouffer. Peu importe ce que c'est, peu importe ce que ça sera, j'veux en avoir plein la trachée, plein les poumons, plein les globules rouges.

Encore une fois, la thérapie du chaud-froid m'a laissé libérer mes quelques sanglots dans une eau déjà souillée de sels.

Mon NaCl se marie au calcaire de ma baignoire.

Se marier... je voudrais épouser le bonheur, partir au bout du monde avec le soleil. Le laisser me calciner, me consummer, moi, son hydrogène. Je veux étreindre tes milliers de Kelvin et me laisser choir dans tes explosions nucléaires.

Mon organisme chaotique retrouve la vue.

Les paupières closes, j'étend mon être. Crescendo de mes phobies, de mes déboires, de ma folie.

Je contamine le cosmos de ma libido.

L'Égypte croule sous le sang de notre victoire.

Le Sahara touche ta région pubienne.

Laisses moi exister, laisse moi être imaginée.

Laisse moi être le fantasme de tous les philosophes de la Terre.

Laisse moi t'aimer jusqu'à ce que nous soyons détruits.

Enfin réunis dans l'unicité spaciale.

Qu'à l'aide d'antennes paraboliques, ils entendent nos rires et nos cris.



P.S. Plus j'y pense, plus j'ai hâte de m'en aller.

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