dimanche 3 février 2008

French kiss

Pénètre la pièce puis toi
S'agite en tout sens comme un paquet de vers blancs
Je te vomis mon dîner dessus
Ainsi paré tu dormiras bien
Une claque, deux, trois, quatre
Mouvement régulier d'arbre fouettant ses branches
J'étale la mixture en te rouant de coups
Pis t'es mieux de pas chiâler
Le temps d'une éternité, nos regards se croisent
Le tiens est si vide que j'en ai mal au crâne
Pour remédier à la situation, j'empoigne la hâche qui gît à côté du lit
La lève bien haute
Tes yeux sont toujours aussi insipides
Tant pis, t'avais qu'à être expressif
Laisse tomber cette guillotine sur ta jugulaire
Explosion de couleur partout sur ta chambre fade
Par malheur, tu n'as pas clos tes paupières
Et tu fixe le vide
Malade, enragée
Je secoue cette tête à moitié coupée
Tu ne réagiras donc jamais bâtard?!

Pars, ahurie, hystérique
En claquant les portes, en m'égosillant
Bonne journée chéri

1 commentaire:

Anonyme a dit…

Lapidé par le remord lesbien ,
La sensualité spasmodique mouille
l'entrecroisement grégaire de ma voluptée .
Élargis par tes vigoureux efforts , mes cavitées s'épanouissent , tel l'astre sacré au ton vénal .
Ton regard me subjugues , le vent de ton désir pollinise ma fleur interieure , tu pousse en moi tel un baobab .
Rien ne va plus , le bruissement des feuilles abdique le desir de mon animal visceral .
Avale la sève rêche sous l'écorce goûlue , frétille en ma brèche tel l'amorce dévolue ...