jeudi 18 février 2010

#67

Quand on sait que c'est complètement fou, inutile, démesuré, dangereux...

Et qu'on le fait quand même.

Ça m'a apporté quoi? Rien.

Ça lui a apporté quoi? Rien... de positif.

C'était plus fort que moi, je devais.

Pas un "Je devais" comme un "Es muss sein!", mais plutôt comme un "Je ne crois plus au libre arbitre."

Décidemment, j'ai la raison faible et l'émotion forte.

Ni bambou, ni roseau, moi, je suis une pieuvre.

mardi 16 février 2010

Un bébé blanc

Dernièrement j'ai eu de bons commentaires. Ça m'a flatté et parce que je suis une bibitte à affection, ça m'a donné envie d'en avoir d'autre, d'être suivie. C'est que... j'aime écrire.

Je me suis mise à acheter ces carnets, paperblanks, je les adore et j'en ai un pour tout. Pour mes rêves, mes rendez-vous, mes pensées du moment.

Mais je mélange les pensées et les poèmes.

Alors pourquoi pas, je me lance. Je fais un ­"comeback" comme j'en fais à chaque fois que j'écris ici.


L'idée, c'est que mon dernier message parlait d'une chute. On sait que, mais on sait aussi que c'est inévitable. Alors on regarde, on ne pense pas ou du moins, on fait mine de ne pas penser. Les gens nous trouvent idiot, mais on le sait. On ne peut simplement rien y faire.

J'ai vu ma chute, je l'ai sentie, je l'ai vécue. J'ai pris ce que j'avais à vivre de cette expérience et je suis partie, enfin finie, crevée, fourbue.

Vers la fin c'était exécrable.

J'ai rêvé plusieurs fois au viol. J'en lisais la définition dans mon livre et je savais que c'était vrai, je ne me le cachais pas.

Je n'étais pas bien.

Désolée cher, mais c'était pas nouveau et tu le savais alors fuck les pleurnicheries.

Quel sentiment merveilleux que d'être désirée : "Je m'ennuie déjà!" après une couple d'heures, pas plus.

My god... bonjour la remonté d'égo. On est loin de ton " Tu m'empêche de vivre!" quand ta vie se résumait et se résume encore par la paresse et l'ivrognerie.

Tout ça pour dire que oui, je me sens bien. Je me sens bien en mautadit pis ça ne me fait pas un pli, j'ai pas de remord parce que moi je me sens bien et pas toi. Tu ne peux pas me demander d'en avoir non plus.

Je vais enfin avoir mon nanane, laissez moi donc le déguster en paix. Aucune de vos amères paroles gâcheront le goût de mon bonheur.

Il goûte les rouleaux de printemps.