J'ai trop usé mes talons à force de courir
Et j'halète sanglots et soupirs
Ne plus même savoir ce qui, est indubitable
Et transmettre le doute par osmose
Un pas aussi long que ça
Me brûle le ventre de l'intérieur
J'ai la nausée d'amour
Un estomac qui brasse sur du techno
Le vide, le néant
Tellement que j'en pulse
J'me sens comme si on pêchait à la dynamite
Dans les tréfonds de mon abdomen
C'est drôle comme à chaque fois, c'est le même maudit feeling
Cris de vide, de trop plein, de cette chose indescriptible qui nous fait feeler tellement croche
On pleure trop, on pleure pas, on sait pas ce qui se passe, on perd la tête
Quand quand on part, tout part avec nous
On se dit adieu d'une bien drôle de manière
Et on s'élance ailleurs, répulsés, incontrôlables, ce sont les lois de la physique
J'ai juste fait une erreur de calcul
Beaucoup d'erreurs se retrouvent dans mes cahiers ces temps-ci
J'imagine que l'erreur est Hélène
En plus, mon voyage de correction sera hellénique
La vie est ironique
C'est bon d'avoir son sens de l'humour, sinon, on est vraiment son bouc-émissaire
Comme si Dieu c'était fait niaisé au secondaire
Ahah! Dieu, t'es tellement laid! T'es tellement pas là! Youhou, t'écoutes-tu?
Ça tombe bien, je suis athée. Or, moi, je l'aurais juste ignoré.
Hey, imaginez ce que ça fait quand tout les autres remettent en question votre existence? De quoi se péter un méchant bad trip.
J'imagine que je suis comme Dieu.
lundi 21 juillet 2008
dimanche 20 juillet 2008
Lettre d'amour
J'ai trop usé mes talons à force de courir
Et halète sanglots et soupirs
Ne plus même savoir ce qui, est indubitable
Et transmettre le doute par osmose
Mon esprit est trop mélangé pour continuer cela, ça se voulait être un début de simili poème comme j'ai l'habitude d'en poster quand ça va pas.
Je sais pas si ça va ou pas. Ça va, oui, j'en ai pleuré de joie. Se faire dire "Je t'aime" ça peut pas faire autrement. Surtout quand on comprend que ça se peut qu'on ne l'entende plus jamais de la bouche qui l'a dit. Ça fait du bien...
J'ai tout aimé, ou presque. Un presque bien mince comparé au bien que tu m'apportais. Un bonheur obèse morbide.
Tu es un garçon merveilleux, je suis si heureuse d'avoir partagé mon amour avec toi. Ainsi qu'une partie de ma vie. Ça veut pas dire que c'est fini. Ça veut dire que j'apprécie.
J'apprécie les baisers, quand tu passes ta main sur moi et que tu ne la laisses pas immobile. Que tu traverse le monde en te promenant des hanches au cou.
Je sais même pas pourquoi j'écris, mes yeux sont le meilleur des poèmes que je pourrais te faire. Ne reflètent-ils pas tout mon amour?
J'ai fait un paquet d'erreurs, j'ai scrapé ma première session de vie conjugale. Ça paraît, ça ne m'a pas rendue heureuse moi non plus.
Mais malgré tout, avec toi je l'étais, heureuse.
Je ne peux pas te demander de m'aimer. Je peux seulement laisser les choses aller. Je ne peux te changer, ni moi.
Mais je peux changer quelque chose mon coeur, je peux m'assainir.
Une cure pour l'être. Je vais suivre une cure mon amour.
Et j'espère que tu vas venir me chercher à l'aéroport le 9.
Je t'aime.
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