lundi 21 juillet 2008

Bouffonneries à couper le souffle

J'ai trop usé mes talons à force de courir
Et j'halète sanglots et soupirs
Ne plus même savoir ce qui, est indubitable
Et transmettre le doute par osmose



Un pas aussi long que ça

Me brûle le ventre de l'intérieur

J'ai la nausée d'amour

Un estomac qui brasse sur du techno



Le vide, le néant

Tellement que j'en pulse

J'me sens comme si on pêchait à la dynamite

Dans les tréfonds de mon abdomen



C'est drôle comme à chaque fois, c'est le même maudit feeling

Cris de vide, de trop plein, de cette chose indescriptible qui nous fait feeler tellement croche

On pleure trop, on pleure pas, on sait pas ce qui se passe, on perd la tête

Quand quand on part, tout part avec nous

On se dit adieu d'une bien drôle de manière

Et on s'élance ailleurs, répulsés, incontrôlables, ce sont les lois de la physique

J'ai juste fait une erreur de calcul

Beaucoup d'erreurs se retrouvent dans mes cahiers ces temps-ci

J'imagine que l'erreur est Hélène

En plus, mon voyage de correction sera hellénique

La vie est ironique

C'est bon d'avoir son sens de l'humour, sinon, on est vraiment son bouc-émissaire

Comme si Dieu c'était fait niaisé au secondaire

Ahah! Dieu, t'es tellement laid! T'es tellement pas là! Youhou, t'écoutes-tu?



Ça tombe bien, je suis athée. Or, moi, je l'aurais juste ignoré.

Hey, imaginez ce que ça fait quand tout les autres remettent en question votre existence? De quoi se péter un méchant bad trip.



J'imagine que je suis comme Dieu.

1 commentaire:

Ptite Blonde a dit…

la finale est trop belle, t'as des belles choses à dire Hélène :)