J'ai trop usé mes talons à force de courir
Et j'halète sanglots et soupirs
Ne plus même savoir ce qui, est indubitable
Et transmettre le doute par osmose
Un pas aussi long que ça
Me brûle le ventre de l'intérieur
J'ai la nausée d'amour
Un estomac qui brasse sur du techno
Le vide, le néant
Tellement que j'en pulse
J'me sens comme si on pêchait à la dynamite
Dans les tréfonds de mon abdomen
C'est drôle comme à chaque fois, c'est le même maudit feeling
Cris de vide, de trop plein, de cette chose indescriptible qui nous fait feeler tellement croche
On pleure trop, on pleure pas, on sait pas ce qui se passe, on perd la tête
Quand quand on part, tout part avec nous
On se dit adieu d'une bien drôle de manière
Et on s'élance ailleurs, répulsés, incontrôlables, ce sont les lois de la physique
J'ai juste fait une erreur de calcul
Beaucoup d'erreurs se retrouvent dans mes cahiers ces temps-ci
J'imagine que l'erreur est Hélène
En plus, mon voyage de correction sera hellénique
La vie est ironique
C'est bon d'avoir son sens de l'humour, sinon, on est vraiment son bouc-émissaire
Comme si Dieu c'était fait niaisé au secondaire
Ahah! Dieu, t'es tellement laid! T'es tellement pas là! Youhou, t'écoutes-tu?
Ça tombe bien, je suis athée. Or, moi, je l'aurais juste ignoré.
Hey, imaginez ce que ça fait quand tout les autres remettent en question votre existence? De quoi se péter un méchant bad trip.
J'imagine que je suis comme Dieu.
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1 commentaire:
la finale est trop belle, t'as des belles choses à dire Hélène :)
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