dimanche 25 novembre 2007

First rendez-vous

Mon épiderme sanglote
Se dessèche de toi
Gorgé de ton souvenir
Ridée de ton halo

Je cours, m'épuise, peine
Te rattraper me semble illusoire
Toute seule, entourée du squelette de mes poils
Je chante

Tout flotte, tout tremble, tout danse
Et je suis reine de cette folie gestuelle
L'eau s'accorde avec mes formes
et j'oublie l'aéronautique

Mes ailes, nageoires
Mon air, tes expirations
Mon plaisir, ta voix
Nos bruits s'enlacent même quand tu es absent

J'alterne les sensations
le chaud, le froid
Absence de chaleur
Absence de toi

Comment aurais-je pu oublier
Comment pourrais-je m'en passer
Tu n'es pas une utopie
et moi, suis une pieuvre

Je caresse tes idées
de mes pétales violets
Mes grands yeux trop ouverts
Brûlent de ta vision

Et les images hantent ma rétine
viennent tourmenter mes nerfs
se réfugier dans mon iris
se jouer de ma pupille à vif

Sur mes bras s'agitent mes amis
Ils te sentent eux aussi
Chair de poule, sans dents
Demain tout sera plus clair

En attendant j'observe, je sèche
pendant que ton eau s'évapore
tout est plus blanc, plus vaporeux
et je croque les glaçons

Arrachés à même nos villages

dimanche 18 novembre 2007

Le téléphone sonne

Collisions aux arômes de dinosaures
Ton sébum noie mes pores de dos
Les sonneries retentissent de toutes parts
En vain

Non-altruiste pieuvre
S'efforce de garder son timbre sec
Les cafards infiltrent
Jusqu'à mes recoins

La voix rauque est muette
Au bingo on l'a perdue
Nouveau continent canapéïque
Supporte tes coups de bassin

Affamée et heureuse
Je pousse la démesure
Toutes tes particules
Sont gommées

Cure-dent-cure la manette
Sans alcool
Perdue dans mes draps
Tu sue de l'eau propre

Toujours barrée
Je ne le suis plus
Pétrole raffiné
Ne sauvera pas ta mort

mercredi 14 novembre 2007

Crackle Jack de chimie

Un peu le même principe que méli-mélo de math. Je recopie (faute d'étudier) des citations de mon prof et des mots qui me traversent l'esprit quand je ne peux pas me concentrer sur ma matière.

"C'est pour vous dire la taille de l'oreille avec laquelle on écoute l'univers."

"Alors ça donne quelque chose d'assez exotique comme composé."

"Alors ici aussi, comme on a fait auparavent, on va commencer par le début."

"Pis après ça on va se pratiquer pour que ça lève."

"On peut avoir la prétention d'avoir son propre portrait sur sa choppe de bière."

"Mais ça va représenter un état excité, avec un petit peu plus d'énergie."

"Souvenez-vous: 8 électrons, y'a pas plus de place que ça."

J'aurais envie de lui écrire une ode. Je n'ai pas suffisamment de talent pour exprimer la grandeur des émotions qu'il me fait vivre. Personne ne l'aura jamais d'ailleur. Avez-vous remarqué que, malgré tous les textes d'amour existant, aucun ne le décrit vraiment. Si l'humanité périt, personne ne saura jamais ce que c'était d'aimer.

All I ever wanted
all I ever needed
is here
in my arms

Ça fait du bien de savoir qu'il l'associe à moi. Ça fait du bien des écarts de comportements comme de se permettre d'aimer jusqu'aux petites heures de la nuit alors qu'on a cours tôt le lendemain et que notre mère nous attendait pour 1h. Il est mon nirvana.

et pourtant...je l'aime tellement que j'en suis rendue quétaine.

Savez-vous planter des choux, à la mo-de à la mo-de
Savez-vous planter des choux, à la mo-de de chez-nous

Oui, je me remémore la soirée d'hier en cognant des clous dans mon cahier. Ma tête dodeline, j'voudrais bien en donner, mais tout ce que je souhaite c'est le rejoindre. Mon amour.


J'vous le promet gang, mon prochain post, ça va être un real! Désolée pour le radotage ^^




*Depuis que j'ai découvert les joies de youtube + blog = plaisir, j'vais vous bombarder de découvertes.

lundi 12 novembre 2007

Émue

Je suis une personne émotive moi.

Et parfois, rarement, je suis émue.

Je vois une toile, j'entend quelque chose, je vois une image.

J'en ai les larmes aux yeux. Ça fait chaud en dedans, comme quand on aime.

Et on a envie de pleurer en se souriant jusqu'aux oreilles.

Et on a l'impression qu'on se déchire, que notre intérieur veut sortir, dérouler.

Que son sternum s'échappe, en se flétrissant, de notre poitrine. Qu'on explose au ralenti.

C'est comme aimer, mais aimer des choses plutôt que des gens.

Ça m'était arrivé avec Hope II de Klimt, magnifique peinture qui m'a fait pleuré plus d'une fois.



Ça m'était aussi arrivé avec cette chanson de Arcade Fire, my body is a cage



Ça m'est arrivé plusieurs fois en fait. Comme aux nuits blanches à Montréal, quand j'étais partie sans le dire à ma maman à Montréal pour la nuit et que j'étais entrée dans cette église où l'orgue résonnait bon le Charles-Marie Widor.

Jouissance intérieure.

En fin de semaine, ça m'est arrivé, mais avec un humain.

Vous vous attendez tous à ce que je dise que c'était mon amoureux hein?

Même pas.

C'était un bébé que j'ai vu dans une allée au Winners, en magasinant.

J'étais tannée, j'avais chaud, faim, j'étais blasée, complètement écoeurée, j'avais envie de tuer tout le monde.

J'aime pas les enfants, ni les bébés, ni les vieillards. Ils puent, ils me stressent, j'ai envie de les éliminer.

J'aime pas plus les gens de mon âge. Bandes de caves, j'voudrais les tuer eux aussi.

En fait, dans cet état, j'ai toujours envie de tuer tout le monde, particulièrement les enfants et les bébés.

Et je l'ai vu.

Tout seul dans son carosse, il tirait répétitivement sur une manche de chandail crème arroché à un cintre dans l'allée. Sa mère était de dos et fouillait dans les vêtements.

Moi j'étais furieuse, je me dirigeais d'un pas hâtif et décidé vers la sortie, avec une envie d'air frais et de meurtre.

Quand je l'ai vu, lui.

De grands yeux bruns, innocents. Un petit visage bien rond, tout brun et une mince touffe de cheveux crêpus sur le dessus, noirs. On aurait dit un lindor. Je me suis arrêtée, j'ai reculé, je suis restée là, clouée sur place.

Un bébé ça a l'habitude des gaga-gougou que les vieilles femmes envieuses et les jeunes futures mères esquissent devant eux.

Ça a l'habitude d'avoir l'attention, de se faire dire qu'ils sont beaux.

Je l'ai fixé en souriant. Sa mère ne m'a même pas remarqué, trop occupée à voir le linge autour d'elle.

Pendant qu'elle cherchait, moi j'avais trouvé.

Je me suis accroupie, je lui ai tendu la main, toujours en souriant.

Il a serré mon index.

J'ai failli partir à pleurer, j'avais les larmes aux yeux.

Je suis restée là un bon 10 minutes. Quand j'ai vu que sa mère allait le déplacer, je me suis dis qu'il était temps de partir. Je lui ai souris.

Il ne souriait pas, il me regardait, curieux. Un regard qui ne comprend pas, un regard qui essaie pourtant.

J'aime pas les enfants qui sourient, je préfère ceux qui ont l'air surpris.

"He's adorable"

Et je suis partie émue.

dimanche 11 novembre 2007

Les péchés capitaux doivent capituler

Bonjour, mon nom est Hélène et je suis une grosse patate.
-Bonjour Hélène

J'ai un examen demain et je ne fais rien! Toutsi toutsi toutsi!

Hélène, fait ton travail bordel!
-oui, j'y vais ^^

samedi 10 novembre 2007

Chiâlage sal

Je sais pas si c'est mon sang ou quoi, mais j'ai une sévère tendance vers la tragédie. Depuis un an ou deux, j'me suis tellement améliorée. Quand je pense qu'avant j'avais toujours mal à quelque part faute de refoulement. Migraines, maux de ventre, crampes, crises, cris, impulsivité, sanglots, rires incontenables.

Je suis beaucoup plus stable maintenant. Je ne sais pas ce qui a rêglé mon problème, c'était peut-être juste une dérêglement hormonal. Peut-être que la folie c'est ça, un simple problème d'hormone (En fait, oui c'est ça et je le sais très bien).

Tout ça pour dire que bien qu'avant j'étais une colérique avertie. Une femme tout ce qu'il y a d'explosif, voir dangeureuse. Maintenant, c'est différent.

C'est différent, parce que depuis, je ne me choque plus. Je suis tellement pacifique. Je me laisse marcher sur les pieds, je suis TROP gentille.

Et des épisodes où j'aurais dû péter une coche, j'en connais trop.

Comme d'habitude, j'essaie tant bien que mal de me contrôler. Mais, même si je voulais perdre le contrôle, j'imagine que je ne me laisserais pas faire.

Je sourie. J'ai mal au ventre, au coeur, au crâne.

Crampe dans mon estomac

"T'as l'air fâchée
-non"

Non, du tout...

Moi fâchée? Jamais.

Tu sais, c'est pas sorcier de m'appeler pour me dire que finalement, ça ne te tente pas et qu'on fait rien.

"Ça m'est sorti de la tête"

Ah oui? même avec la tonne de messages que je t'ai écris?

"Je croyais que c'était samedi"

...pourquoi je te disais "oh j'ai hâte de te voir ce soir" ou encore "n'oublie pas de m'appeler"

Voyons donc...

Oui, je suis déçue.

Pas parce qu'on ne s'est pas vus, parce qu'on m'a répondu comme à une idiote.

Et au lieu de péter ma crise, au lieu de dire "Tu me prends pour une conne ou quoi?" j'ai essayé d'avoir l'air correcte. J'ai concentré toute mon énergie à essayer d'avoir une voix gentille.

Même en raccrochant, j'ai regardé Marie et j'ai chiâlé.

En partant, elle m'a dit qu'elle était sûre que j'allais exploser dès le téléphone raccroché.

Mais non. Je ne me sens plus moi, je me sens stupide quand ça arrive.

On se sent tellement vivant en colère.

Faut croire que moi j'me sens plus vivante dans la douleur physique. Parce que oui, quand je refoule ça devient physique.

Comme je l'ai dis à Van : "Je l'aime tellement que le moindre stimulis négatifs et j'ai une tempête tropicale dans l'estomac"

et c'est pas positif

Ça marche aussi bien pour les stimulis positifs faut dire.

Mais... c'est juste que c'est sot.

Et présentement, je chiâle là-dessus.

Eh non, c'est pas un drame.

Mais... ça me déçois tellement.

Et je me répète, pas le fait de ne pas l'avoir vu. Le fait de me faire prendre pour une valise.

Merci de croire en mes capacités intellectuelles.

Anyway, aujourd'hui j'vais magasiner un manteau.

Ça va me faire une alternative quand j'vais avoir froid.

vendredi 9 novembre 2007

Méli-mélo de mathématique

Crête de coq effilochée
Mes doigts grugent tes noeuds
Les souffles humides rendent
anxieux. Transaction à
Venir. Couvre mes oreilles
Blasées. Pythagore ne
Serait pas fier de moi. Endors
les ongles graphiqués


molécules aux couleurs de la ronde
tapisse la toile du ciné-parc


Batifole en céréale, j'entreprend de mourir.
Vole dans les moteurs, coupe leurs sons.
Passagers passablement éclaboussés d'hémoglobine.
Emo, ils chiâlent.
Bouche ouverte, nez emmuré.


Mon amour, je suis kitsch


C'est ça un esprit libre.
c'est ça la définition d'être heureux.
c'est ça l'amour.


Retaille de peau
bouton de mélanine
cuticule chaireux
jointure obèse
j'englobe mon outil
l'encre manque d'aire
globule blanche cannibale
j'empiète sur mon territoire
je l'ai marqué d'odeurs
d'arômes, de fûmets
glandes salivaires
de plus en plus excitées
Va te laver!


Automobiliste enjouée
tu roule
jusqu'au confin de l'univers
infinitésimal


Boudin au chocolat
tu te dresse sur mon crâne
quand il pleut tu te tortille
quand il fait chaud tu t'égosille

Calciné, tu sens mauvais
cru, t'es dur sous la dent
Trop petits pour être comptés
Par millions vous envahissez

nos lits, nos linges, nos régions pubiennes
Comme une armée romaine en boule sur le bord de la douche
ou dans le chez-soi de Marie
Comme Ansel et Gretel

Suivez-les, vous me trouverez


Soleil de mer aux filaments
brûlants
je suis une méduse
j'te brûle les cuisses
je croise tes yeux
Tu deviens roche
Mon vulgaire calcaire
Ma craie, mon amour.


Mon idylle aux couleurs de gouache
Je tapisse les murs de soupirs
Ils suintent, s'entachent
Le temps d'un sourire


ADN frivole
aveuglé, à tâton
Guidé aux sons et aux chairs
l'hiver est dans mon corps

Mon étoile, j'étiole
Amusée, dans mon coin
j'entend tousser ta mère
Ne sors pas dehors


Mon abeille, pique-moi.


Régurgite ta mixture
Vieille sacoche dégoûtée
Aigre et doux salinisé
Aîné enfant de nature

Convulsion de ricanement
bûche pour sortir de mon nez
spasme de béatitude
câtain bitumineuse


Ton domaine c'est les réels
car pour toute valeur tu as un point
tu es tout et rien
t'es mon chaos



*Dans mon cours de math, je m'ennuie à mourir

mardi 6 novembre 2007

Délire d'après la mi-session

À la brunante, j'me mord les lèvres.


Comment est-ce que ça a pu arriver?

D'ailleur, l'étoile polaire n'est plus à la même place qu'hier, j'le vois dans tes mains.

Immobile durant une semaine, ça dit tout.

Lâcher prise, la morue a un bec.

J'aime pas les oranges.


Calvaire, les deux mains sales, ça va barder.

J'irai caler la bouteille d'alcool isopropylique sous la lune.

De pair avec les chacals, lambeaux de nuit dans ma gueule.

Hurler l'infamie, abriller tes mollets.

Ôter les larves à l'aide d'un peigne fin, j'vais te les sucer jusqu'à l'os.

Crachat de lombric, trop petit pour être goûteux, tu me répugne.

Martèle mes tempes avec la lumière, je te le rendrai bien.

Quand j'te dis "je t'aime", tu me lèche les yeux.

Reptile dépourvu de paupière, je souris et bouffe ta progéniture.

Ssss

dimanche 4 novembre 2007

6 cris d'heures

Quand je chante, autodidacte, je m'enfuie.

Allez savoir pourquoi, quand il peut l'orage s'en suit.

Iris dégagé, fruit du péché.

J'irai découdre ta robe à coup de dents.

Ta mère en reviendra pas, obligée de soie dentaire.

Animée par la pudeur.

De penser tes plaies vestimentaires.


Quand je lève les bras, tu meurs.

Collectivement chez Wall-Mart.

Allée chercher à manger, dans le rayon d'un prisme de cristal.

Mais voilà, à la caisse chantante,

Hold-up and hi

Je ne sais quoi en tirer, alors je tire.

Quand l'anti sudorifique s'écaille

et que ta langue devient rêche, je me réincarne en nectar

Ambroisie, Hydromel.

À même ta bouche je te mouillerai

Les deux pieds dans l'eau, le thermomètre en fahrenheit

Mon oasis, mon mirage

Ensanglante-moi.

samedi 3 novembre 2007

Astrobsolète

Une fête en avance, je pisse du sang. Je souris.

J'enfonce ma main, creux, loin en moi. Je halète.

Je trouve, je pousse, je retiens mes pleurs.

J'ramène à mes yeux ce qui obstrue mon ventre.

Ça coule.

Je regarde, les deux yeux dans le même trou, qui regardent celui qui est noir.

Hawkin me trouverait fantastique.

Nébuleuse perdue, ancrée en moi.

Éponge la saleté qui se répend à des années lumières.

Quand la vitesse de mon amour atteint c au carré.

J'implose.

Ton visage, milliard d'étoiles dont 100 milles meurent à chaque regard.

Toutes petites, toutes naines, toutes blanches.

Supernova de magnificence, j'aime te regarder prendre expension.

T'es ma singularité quantique fétiche buddy boy.

vendredi 2 novembre 2007

Si j'étais

Bon, on vient de me filer un test à remplir. Pourquoi pas?

Après tout, tout bon blogueur se doit d'être narcissique, non?


Si j'étais une saison ?
Automne. Question de goût, je préfère l'automne et je sens si bon, n'est-ce pas?

Si j'étais un plat ?
Euhm... pourquoi pas un plat de pennine sauce tomate, ail et basilic. L'été, c'est tout ce que je mange.

Si j'étais un animal ?
Pieuvre, quelle question!

Si j'étais une chanson ?
Humf... ces temps-ci: my body is a cage - Arcade Fire

Si j'étais une couleur ?
Vert brin d'herbe

Si j'étais un roman ?
Alice's adventures in Wonderland - Lewis CARROLL. Qui l'eût cru...

Si j'étais une légende ?
euhm... la mythologie grecque, ça peut être considéré comme une grosse légende?

Si j'étais un personnage de fiction ?
Ouf... apparament une prénommée Hélène du livre The world according to Garp - John IRVING

Si j'étais un film ?
The Wizard of Oz

Si j'étais un dessin animé ?
Les schtroumpfs?

Si j'étais une arme ?
Une fourchette

Si j'étais un endroit ?
Un lit douillet

Si j'étais une devise ?
Le ridicule ne tue pas

Si j'étais un oiseau ?
Certainement pas chance, maudite fatiguante.

Si j'étais un air ?
Celui d'une averse d'automne. Jouissif.

Si j'étais un élément ?
l'eau

Si j'étais un végétal ?
Aloes vera

Si j'étais un fruit ?
Une framboise

Si j'étais un bruit ?
Probablement le bruit que fais quelqu'un qui s'étouffe en riant.

Si j'étais un climat ?
Frais et sec

Si j'étais un loisir ?
Lire

Si j'étais une planète ?
Jupiter

Si j'étais un vêtement ?
une robe d'enfant

Si j'étais une pièce ?
un amphithéâtre

Si j'étais un véhicule ?
le train

Si j'étais un adverbe de temps?
lentement

Si j'étais un métier ?
scientifique

Si j'étais un instrument de musique ?
un orgue

Si j'étais un pays ?
Sincèrement, je sais pas. La Grèce?

Si j'étais un sentiment ?
la béatitude

Si j'étais une pierre précieuse ?
Un rubis

Si j'étais une année ?
une année-lumière

Si j'étais un défaut ?
l'impulsivité

Si j'étais une qualité ?
la gentillesse

Si j'étais un art ?
la peinture

Si j'étais une langue ?
Le français, bien evidemment.

Si j'étais un alcool ?
Du vin rouge

Si j'étais une paire de chaussure ?
Mes souliers d'Alice

Si j'étais un accessoire ?
Une bague de pouce

Si j'étais une religion ?
l'athéïsme

Si j'étais un acteur ?
euhm... au meilleur de ma connaissance, Johnny Depp

Si j'étais une actrice ?
Uma Thurman

Si j'étais un chanteur ?
Karlof Galovsky

Si j'étais une chanteuse ?
Celle de nouvelle vague

Si j'étais un prénom féminin ?
Hélène me sied bien je crois

Si j’étais un prénom masculin ?
Victor ou Vincent

Si j'étais un tatouage ?
un grain de beauté

Si j'étais un piercing ?
à la lèvre

Si j'étais une fête ?
mon anniversaire

Si j'étais une constellation ?
oh...celle du Centaure?

Si j'étais une BD ?
Saturday Morning Breakfast Cereals par Zack WEINER

Si j'étais un monstre ?
Médusa

Si j’étais une créature mythique :
Hécate

Si j'étais une question ?
Pourquoi?

Si j'étais une prophétie ?
Celle d'une tragédie grecque, de l'une de celles qui me coulent dans le sang.

Si j'étais un lieu sacré ?
une cathédrale, peu m'importe laquelle, en autant qu'elle soit jolie.

Si j'étais un maux ?
Une pneumonie

Si j'étais un songe, je serais ?
une fabulation amoureuse probablement

Si j'étais un monument ?
Celui que popov me fera un jour à l'aide de zombies et d'une chainsaw

Si j'étais une ville ?
j'en ai pas assez vu pour en avoir trouvé une qui soit bien avec moi.

Si j'étais un jeu ?
de mot

Si j'étais un chiffre ?
π

Si j'étais un crime ?
Le meurtre

Si j'étais un phénomène naturel ?
la photosynthèse

Si j'étais un pêché capital ?
je les ai tous, mais... la gourmandise. J'en veux toujours plus, j'exagère toujours et je n'ai aucun contrôle. Je ne parle pas là que d'aliments, je parle de tout. J'suis gourmande dans tout, partout, tout le temps.

Si j'étais un insecte ?
une coccinelle, c'est mignon, non?

Si j'étais une maladie ?
la fièvre scarlatine

Si j'étais un goût de glace ?
fraise

Si j'étais un endroit du corps ?
la nuque

Si j'étais un mois de l'année ?
novembre

Si j'étais un jour de la semaine ?
Mardi

Si j'étais un verbe ?
Jouer


Ouf, enfin fini!
Van, c'était pour toi ça

Pression (barométrique)

Vendredi soir, seule, écoutant du Johnny Cash.
J'y pensais, mais bon, c'est de la faute de Van si je réouvre un blog. Allez savoir s'il faut la punir ou la remercier. On verra.

Nouvelle, nouvelle: Désormais, plus de monologue sur ma foutue solitude.
Désormais, je suis pleine, fourrée, comme un beignet rempli de sucre à la crème.

J'ai trouvé ma farce et elle est bien drôle (Ok Hélène, suffit les analogies contenant/contenu)

Bon, vendredi et encore une fois, j'évite mes responsabilités. Cette fois-ci c'est mon nouveau blog, ç'aurait aussi bien pu être lire des bds ou encore faire des casse-têtes sur msn.

Bon, commençons par faire un petit résumé de mon état mental.

J'me sens mieux que jamais. Sincèrement, j'croyais jamais être capable de ne pas le rouer de coups en dormant. Moi qui est si agitée...

Finalement, non. Pas avec lui. Mais seule, je suis le suis plus que jamais.

Lame à deux tranchants ça, on est si bien et sans ça, on se sent si mal.

Up and down. Comme si être amoureux c'était une maladie mentale.

J'suis pas bipolaire moi, j'suis amoureuse et pleine de vodka.

Non, sans blague, j'ai son pendentif laid dans le cou et j'me sens bien.

On n'y voit plus grand chose, le métal cheap est pogné entre mes deux seins. Prisonnier du gras, il agonise tout doucement.

Mais bon, assez parlé de mes seins, parlons d'autre chose.

D'ailleur, j'ai bien envie d'écraser une clémentine du Maroc dans la face de quelqu'un, de préférence dans un oeil, question qu'il soit plus drôle à regarder.

Les vrais textes seront pour une autre fois, je suis fatiguée, paresseuse et en panne d'inspiration.

Ça fait si longtemps que j'ai rien écris...

À part noter les phrases insolites que les profs disent pendant qu'ils donnent leur cours dans mes cahiers, écrire les paroles des chansons qui me traversent l'esprit (The wizard of Oz, c'est un film horrible pour ça, il vous colle au cortex), écrire des poèmes absurdes ou encore, écrire à quel point je ne pourrai jamais écrire ce que je ressens.

Mais bon... assez radoté, je ne me coucherai pas sur ce.

Après avoir fait l'amour : "Joyeux Halloween!"