mardi 6 novembre 2007

Délire d'après la mi-session

À la brunante, j'me mord les lèvres.


Comment est-ce que ça a pu arriver?

D'ailleur, l'étoile polaire n'est plus à la même place qu'hier, j'le vois dans tes mains.

Immobile durant une semaine, ça dit tout.

Lâcher prise, la morue a un bec.

J'aime pas les oranges.


Calvaire, les deux mains sales, ça va barder.

J'irai caler la bouteille d'alcool isopropylique sous la lune.

De pair avec les chacals, lambeaux de nuit dans ma gueule.

Hurler l'infamie, abriller tes mollets.

Ôter les larves à l'aide d'un peigne fin, j'vais te les sucer jusqu'à l'os.

Crachat de lombric, trop petit pour être goûteux, tu me répugne.

Martèle mes tempes avec la lumière, je te le rendrai bien.

Quand j'te dis "je t'aime", tu me lèche les yeux.

Reptile dépourvu de paupière, je souris et bouffe ta progéniture.

Ssss

2 commentaires:

Alexie M a dit…

T'es puissante, petite.

Le plus dure quand on a ton pouvoir verbal, c'est de se contrôler, c'est d'être comprise.

Mais moi, je ne demande pas à te comprendre, alors tu peux continuer à m'offrir tes fascinants gemmes bruts, et je les lirai.

Cristalf a dit…

Merci Alexie, de ta part, c'est tout un honneur.

J'ai fini par suivre ton conseil, ne me reste plus qu'à traîner un carnet sur moi comme avant et je réécrirai comme avant.

Ça me touche beaucoup.