samedi 3 novembre 2007

Astrobsolète

Une fête en avance, je pisse du sang. Je souris.

J'enfonce ma main, creux, loin en moi. Je halète.

Je trouve, je pousse, je retiens mes pleurs.

J'ramène à mes yeux ce qui obstrue mon ventre.

Ça coule.

Je regarde, les deux yeux dans le même trou, qui regardent celui qui est noir.

Hawkin me trouverait fantastique.

Nébuleuse perdue, ancrée en moi.

Éponge la saleté qui se répend à des années lumières.

Quand la vitesse de mon amour atteint c au carré.

J'implose.

Ton visage, milliard d'étoiles dont 100 milles meurent à chaque regard.

Toutes petites, toutes naines, toutes blanches.

Supernova de magnificence, j'aime te regarder prendre expension.

T'es ma singularité quantique fétiche buddy boy.

4 commentaires:

Saahd a dit…

On dit merci à quiiiii ? :D

Cristalf a dit…

À celle qui va relever mon défi de crème glacée avec succès ^^

Anonyme a dit…

c'est si beau l'amour et si paradoxalement artistique.

Amélie a dit…

Je n'appréciais pas tes écrits avant ; tu le sais, alors pourquoi le cacher.

Mais maintenant, je ne sais pas si c'est l'âge (haha, mes dix-huit ans sonnant me font prendre un coup de vieux) ou bien les cours de littérature, mais maintenant, j'aime beaucoup ce que tu fais.

Même que je me suis inspiré plus tôt dans la session du souvenir de tes anciens délires pour en créer de nouveau.

J'ai eu 100%, alors premièrement merci. :P

Merci ensuite d'avoir ouvert à nouveau un blog ; un passage VIP dans ta tête sur lequel je peux toujours compter.

Je t'aime,tsé !