lundi 13 septembre 2010

Je suis un peu triste en ce moment.

C'est que je viens de découvrir quelque chose.

Quand on est droguée à l'amour, tout va bien jusqu'à ce qu'on en manque.

Et je dois le dire, j'en suis rendue tellement dépendante, que j'ai besoin de bien peu de temps pour être en manque.

Comme n'importe quelle autre drogue, quand on en introduit dans notre système, notre dose normale à nous baisse.

J'ai l'impression de ne plus être assez toute seule.

Quand je suis seulement moi, je suis maintenant moins que moi. Moins qu'un humain entier.

Je t'ai laissé une partie de moi et elle s'ennuie quand t'es parti. Elle tend à revenir avec moi et de te ramener toi en même temps.

Comme une belle liaison covalente, la plus forte. Reste à espérer qu'elle n'est pas polaire.

Je t'aime un petit peu trop à la folie des fois.

samedi 4 septembre 2010

Intégralement.

Attablée sur un cercle,
Je dévore les décimales,
M'empiffre de l'infini
Je lèche les radians sur le bouts de mes ongles un peu encrassés par la courbe.

Je suis repue, gonflée, arrondie et épuisée.

On ne dit jamais bonne nuit à son pire ennemi.

mercredi 28 juillet 2010

RAMQ

Mes dents de sagesse percent,
mais je ne suis pas sage du tout.
C'est de passage je crois.

Ça m'achale comme de l'acide nitrique
qui consomme ma mâchoire onirique
...lassée de l'ironique

Moi qui retiens et qui ravale,
mes mots se retirent en rafale.
Je ne tiens plus, je m'affale.

Peu importe, ça vaut bien un sourire.
On y verra l'importun soupir,
j'y verrai l'infortuné désir.

mardi 27 juillet 2010

Mes cauchemars reprennent de plus belle.

Ahhhhhhhhhhhhhhhhhhhhh! Je crois que je suis trop saine d'esprit pour écrire. Ça sort pas. Il faudrait que je sois un peu plus malheureuse... Ça marche pas. Je suis trop saine d'esprit pour écrire. Ça sortirait sinon. Je suis trop heureuse. Un esprit sain dans un corps sain, ça roule pas, malheureusement, Sans esprit ça éjacule pas j'suis mielleuse d'écriture EspritQu'tuT'exprimeMal!

jeudi 11 mars 2010

J'ai un avenir sûrement chambranlant.

Je pisse mes leucocytes, ton sperme goûte l'espresso macchiato.

Alouette!

lundi 1 mars 2010

Ma chambre sent.

Comme le mercure d'un thermomètre quand tu sue comme un porc,
Comme un couvercle de chaudron quand tu fais cuire tes pâtes pis que tu laisses le rond à 9 tout le long,
Comme une femme enceinte aux pieds de hobbit,
Comme l'artérielle : diastolique et systolique.

C'est ce qui arrive quand on s'en met trop sur les épaules et qu'on se fâche au lieu de sourire.

J'ai oublié l'essence du mot jeu et j'ai le souvenir du mot échec.

J'ai jamais vu un gars aussi direct : "Tu ***** très bien."

Bin coudonc... moi aussi j'suis directe ça d'l'air. On fite.

Une fois le mercure à 37 degrés, les pâtes prêtes, le bébé sorti et les pilules prises...

Je sourie au lieu de me fâcher.

jeudi 18 février 2010

#67

Quand on sait que c'est complètement fou, inutile, démesuré, dangereux...

Et qu'on le fait quand même.

Ça m'a apporté quoi? Rien.

Ça lui a apporté quoi? Rien... de positif.

C'était plus fort que moi, je devais.

Pas un "Je devais" comme un "Es muss sein!", mais plutôt comme un "Je ne crois plus au libre arbitre."

Décidemment, j'ai la raison faible et l'émotion forte.

Ni bambou, ni roseau, moi, je suis une pieuvre.

mardi 16 février 2010

Un bébé blanc

Dernièrement j'ai eu de bons commentaires. Ça m'a flatté et parce que je suis une bibitte à affection, ça m'a donné envie d'en avoir d'autre, d'être suivie. C'est que... j'aime écrire.

Je me suis mise à acheter ces carnets, paperblanks, je les adore et j'en ai un pour tout. Pour mes rêves, mes rendez-vous, mes pensées du moment.

Mais je mélange les pensées et les poèmes.

Alors pourquoi pas, je me lance. Je fais un ­"comeback" comme j'en fais à chaque fois que j'écris ici.


L'idée, c'est que mon dernier message parlait d'une chute. On sait que, mais on sait aussi que c'est inévitable. Alors on regarde, on ne pense pas ou du moins, on fait mine de ne pas penser. Les gens nous trouvent idiot, mais on le sait. On ne peut simplement rien y faire.

J'ai vu ma chute, je l'ai sentie, je l'ai vécue. J'ai pris ce que j'avais à vivre de cette expérience et je suis partie, enfin finie, crevée, fourbue.

Vers la fin c'était exécrable.

J'ai rêvé plusieurs fois au viol. J'en lisais la définition dans mon livre et je savais que c'était vrai, je ne me le cachais pas.

Je n'étais pas bien.

Désolée cher, mais c'était pas nouveau et tu le savais alors fuck les pleurnicheries.

Quel sentiment merveilleux que d'être désirée : "Je m'ennuie déjà!" après une couple d'heures, pas plus.

My god... bonjour la remonté d'égo. On est loin de ton " Tu m'empêche de vivre!" quand ta vie se résumait et se résume encore par la paresse et l'ivrognerie.

Tout ça pour dire que oui, je me sens bien. Je me sens bien en mautadit pis ça ne me fait pas un pli, j'ai pas de remord parce que moi je me sens bien et pas toi. Tu ne peux pas me demander d'en avoir non plus.

Je vais enfin avoir mon nanane, laissez moi donc le déguster en paix. Aucune de vos amères paroles gâcheront le goût de mon bonheur.

Il goûte les rouleaux de printemps.