Les soirs où ça nous prend, où ça me prend.
Ça me poigne, ça m'empoigne, ça m'étrangle, ça me traîne, ça me hisse, ça me pend puis ça me tue.
Ces soirs où rien n'est assez extrême. Où on est parcouru d'un arc-en-ciel d'émotions, sans raisons apparentes.
J'ai fais coulé mon bain.
(Amen)
J'ai ouvert mes haut-parleurs
(Crie)
J'ai monté le volume au maximum
(Enfin)
J'ai flirté avec Sigur rós
(T'es belle)
J'ai ébouillanté la céramique
(Indolore)
Je me suis envellopée de cette vapeur
(Rouge)
Comme un homard, j'ai crié
(Menteuse)
J'ai ris en pleurant
(Décide)
Et j'ai pensé à Marie quand elle avait peur que ses fesses collent dans le fond
(Idiote)
Les miennes n'adhèrent à rien
(Savon)
Tritonique, truitastique, moruasque
(Débile)
Au bout d'une extension, la fenêtre ouverte
(Rideau)
Tornade devant moi, l'eau trop chaude se mélange aux vents hivernaux
(Tapisserie)
Mes cils sont lourds de gouttellettes
(Extase)
Faut bien se laver. Frictionne les serpents.
(Morsure)
Ils sifflent, pas contents.
(Calvaire)
Je les rince à l'eau glacée
(Cambrée)
Moi, j'veux du froid.
(Lacrymal)
J'ouvre la porte, je la referme, je ne suis pourtant plus dans la même pièce.
(Indécente)
En serviette, devant le 299, j'exhibe ma mélancolie.
(Malade)
Pieds nus, sur le tapis laid de l'entrée, je me plains d'une température trop haute.
(Tempête)
Je veux mourir dans un banc de neige.
jeudi 31 janvier 2008
jeudi 24 janvier 2008
Fish fuckin'

Répugne les citadins de la faune
Accepte les déboires de ta reine
Et soigne tes cloques
Poudre mon minois fin
Glace l'épine dorsale de la communauté
Gelatto aux couleurs d'hémoglobine
Jamais tu n'as eu si bon goût
Virevolte d'entre tous les cris
Circuit salé de sueur et de l'arme
Mouillés d'urine sont mes pieds
Baignant dans la fosse sceptique de l'âme
Cesses de dorloter cette racaille
Cesses aux aînés de chanter tes berceuses
Comprend et couche sous ta faux
Les cadavres du monde télévisé

Comprenez que c'est dans ce cahier que j'extériorise maintenant. Or, ma maintenance blogale est moins fréquente. Veuillez agréer de mes meilleurs sentiments et vous coller contre mon huile de foie de morue. Avec tout mon amour, Hélène.
lundi 21 janvier 2008
Fuck you! [...] Les deux clowns lesbiennes.
À côté de la track
Je mange mes bas
Océan épidémique
Lacrymale joie
J'abysse et j'abonde
Translucide et sotte
Ma voix furibonde
Colorature de note
Essais-tu de me culpabiliser?
Nue, barjaquant
Pupille à peine dilatée
C'est déprimant
Je n'arrive d'ailleurs toujours pas
Aux marches de ton cortex
Par la bouche j'ai essayé
Le chemin n'y mène pas
Pourquoi pas me vêtir de talons
Aiguille plantée dans ton dos
Je pourrai ainsi escalader
tes multiples vergetures
M'agripper à tes lobes
planter mes pieds dans l'étrier
Et voguer en onde
Cérébrale jusqu'à ton coeur.
Je mange mes bas
Océan épidémique
Lacrymale joie
J'abysse et j'abonde
Translucide et sotte
Ma voix furibonde
Colorature de note
Essais-tu de me culpabiliser?
Nue, barjaquant
Pupille à peine dilatée
C'est déprimant
Je n'arrive d'ailleurs toujours pas
Aux marches de ton cortex
Par la bouche j'ai essayé
Le chemin n'y mène pas
Pourquoi pas me vêtir de talons
Aiguille plantée dans ton dos
Je pourrai ainsi escalader
tes multiples vergetures
M'agripper à tes lobes
planter mes pieds dans l'étrier
Et voguer en onde
Cérébrale jusqu'à ton coeur.
dimanche 20 janvier 2008
Thaï et gouda
Poèmes retrouvés en fouillant dans les papiers restants dans mon vieil agenda de Klimt (Il me semble qu'il est omniprésent sur ce blog). Le tout écrit au dos d'un lab sur les lentilles convergentes. Charmant.
Toi le malaise, là
Me dirigea vers le combiné
Ma maman j'implora
Elle qui l'auto n'avait pas chauffée
Suivit un soupir, elle acquiesça
"Soit prête, j'arrive"
Puis l'opératrice s'égosilla
Bonnet mal ajusté
Chute de livres trop peu nombreux
Je m'ennuie, agacée
Du suédois tellement moelleux
Reconnue, Morphé le devina
"Soit prête, j'arrive"
Et d'une douceur, m'enjôla moi
Le désagrément grouillant
Narre les réponses à donner
Une chique de gomme mouillée
Penaude pour un moment
Le crépuscule tombera
L'encre coule à flot
Une pub mise en mot
Le toussotement erra
Toi le malaise, là
Me dirigea vers le combiné
Ma maman j'implora
Elle qui l'auto n'avait pas chauffée
Suivit un soupir, elle acquiesça
"Soit prête, j'arrive"
Puis l'opératrice s'égosilla
Bonnet mal ajusté
Chute de livres trop peu nombreux
Je m'ennuie, agacée
Du suédois tellement moelleux
Reconnue, Morphé le devina
"Soit prête, j'arrive"
Et d'une douceur, m'enjôla moi
Le désagrément grouillant
Narre les réponses à donner
Une chique de gomme mouillée
Penaude pour un moment
Le crépuscule tombera
L'encre coule à flot
Une pub mise en mot
Le toussotement erra
Inscription à :
Articles (Atom)