lundi 3 décembre 2007

Je me noie dans ton bain
d'eau lactée
Gorgée d'un peu plus
de noirceur
J'éventre au passage mon acné
vectorielle
et j'assassine d'un coup de hanche
tous les oiseaux du monde
Toute nue dans une allée
Grande comme ta main
L'archevêque envoie promener
ma mère
Je t'en prie, ne fais pas claquer
tes dents entartrées
Coup de poing
Le temps cliquette par terre
Nos années sont répandues
gisant dans un lot de
calcaire
Mon pôle
Aimerais-tu
Pitonner sur mes
rides?
Oh oui, je le sais
ça n'en fini plus de caraméliser
Ajoutes de l'eau
à l'hématophile
Tourniquet, spirale, duelliste
hélice qu'est ton code
le mien pousse sur ma tête
C'est en effet ma chevelure
Tapis dans les grottes que sont
mes pores
Toi, porc
Fais tourner
Mes amygdales hivernales

1 commentaire:

Anonyme a dit…

Mange le cul cosmique de mes hémoroides caverneuse . Panache le néant de mon odeur trifluvée par l'extase acquise dans l'instant présent . pétrifié par l'hotel , voilé , de notre élévation subconsciente ébahie .Lèche le ciel , embrase le vent , purifie toi de cette douce euphorie qu'est le cahos ébahis de la popovie occidentale .

Mange la joie , bois son jus .
jouie de la vie , plante un arbre .
tel est le fromage de l'existence humaine .